jeudi 20 mai 2010

Le changement: une question de vie ou de mort


Vous êtes-vous déjà interrogé à savoir où des compagnies comme Eaton et les restaurants Marie-Antoinette ont échoué, alors que d’autres comme Canadian Tire et les restaurants St-Hubert ont réussi?

La réponse est simple, les deux dernières ont fait place au changement, alors que les autres ont opté pour le plus simple, faire les choses comme ils l’ont toujours fait.

Malheureusement, il est souvent difficile pour les gens de changer et à l’occasion ça peut parfois s’apparenter à une traversée du désert. Pendant un long moment nous avons l'impression de perdre beaucoup sans rien gagner en retour. C'est pour cette raison que nous retardons le plus longtemps possible ce douloureux moment.

Les défis d’aujourd’hui et des années à venir sont nombreux : la devise canadienne conserve sa vigueur, la population vieillit, le personnel de qualité se fait de plus en plus rare et la compétition est devenue omniprésente. Dans ces conditions l’ouverture au changement n’est plus un choix, mais une obligation pour survivre.

Il y a plus de cent ans, un responsable du bureau des brevets américains (United Patents Office) a fait parvenir un mémo au Sénat pour les informer qu’il ne restait plus rien à inventer et suggérait par conséquent sa fermeture. Ironiquement, le dernier siècle fut probablement celui qui généra le plus de nouvelles inventions.

Bien entendu, cela amène de la résistance, puisque le changement génère de l’anxiété car il est accompagné de remises en question, de ruptures et souvent de pertes d’acquis. Il n’est pas rare de voir des gens se mettre à douter de leurs compétences et de leurs connaissances, ce qui en résulte une baisse au niveau de la productivité.

Pour qu’un processus de changement soit réussi, chacun devra y apporter de l’enthousiasme, une attitude positive et de l’imagination créative, car l’heure n’est plus à la critique, mais bien à trouver des solutions.

Lorsque je sautais en parachute, il y a quelques années, mes amis et moi se plaisions à dire que la vie était un peu comme le parachute : des fois il faut quitter son siège confortable pour se donner la chance de vivre de grandes choses.

Allez, osez sauter!