mercredi 5 mai 2010

Savoir saisir sa chance...


Comment aimeriez-vous être rejeté par plus de 200 employeurs avant que quelqu'un ose jeter son dévolu sur vous en nommant votre nom du bout des lèvres.

C'est pourtant ce qui est arrivé à la vedette de l'heure dans le firmament du hockey québécois, le gardien de but des Canadiens de Montréal, Jaroslav Halak.

Il fut repêché alors qu'il ne restait que quelques joueurs dans les estrades et que plus de 200 fois, les éclaireurs de la ligue nationale avaient levé le nez sur sa candidature.

Il a réussi à s'imposer à des niveaux supérieurs en traînant avec lui la réputation d'être parfois irrégulier, mais surtout à cause des préjugés au sujet de sa petite taille.

Pourtant il a obtenu une vraie chance en désespoir de cause, du fait que le supposé #1 du Canadien s'est effondré.
On dit de lui:

• qu'il est un bourreau de travail;
• qu'il pratique toujours avec l'intention de s'améliorer;
• qu'il sait accepter les conseils de ses entraîneurs;
• qu'il sait accepter les décisions de ses dirigeants, sans rechigner, tout en continuant à encourager ses coéquipiers;
• qu'il n'a jamais recours aux excuses quand les performances ne sont pas au rendez-vous et que jamais il ne blâme les
autres pour ses revers.

Quand je pense qu'un tiers des participants qui viennent à nos séminaires se sentent au-dessus de la nécessité de s'entraîner, puisqu'ils croient avoir atteint leur summum ou qu'ils en veulent à leurs dirigeants de leur imposer une formation. Pourtant, ils ressortent toujours avec le sourire à la fin de la session.

On doit réaliser, comme lui, que quelqu'un nous a donné notre chance en croyant à nos capacités de relever le défi et qu'on était assez bon pour renforcer son équipe.

On devrait tous s'inspirer du modèle que Jaroslav Halak nous a concocté par son attitude et son acharnement à vouloir sans cesse s'améliorer et donner plus de valeur à ses habiletés naturelles.

En fin de compte, y a-t-il quelqu'un, parmi nous, qui pourrait s'en passer?


par Roger St-Hilaire